
Le nouveau gouvernement Bayrou comprend 14 ministres, dont deux anciens Premiers ministres, et 21 ministres délégués. Parmi les principales nominations de ce gouvernement figurent notamment Elisabeth Borne à l’Education nationale, Manuel Valls aux Outre-mer, et Gérald Darmanin à la Justice.
Certaines personnalités conservent leurs ministères après la censure du gouvernement de Michel Barnier. C’est le cas de Bruno Retailleau à l’Intérieur, Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères, Sébastien Lecornu aux Armées ou encore Rachida Dati à la Culture. Catherine Vautrin, déjà ministre, prend la tête d’un large ministère du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles.
Ministres:
– Elisabeth Borne, ministre d’État de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche;
– Manuel Valls, ministre d’État en charge des Outre-mer ;
– Gérald Darmanin, ministre d’État, garde des Sceaux et de la Justice ;
– Bruno Retailleau, ministre d’État, ministre de l’Intérieur;
– Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles ;
– Eric Lombard, ministre de l’Économie et des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique ;
– Sébastien Lecornu, ministre des Armées ;
– Rachida Dati, ministre de la Culture ;
– François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation ;
– Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères ;
– Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche;
– Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ;
– Laurent Marcangeli, ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification ;
– Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative ;
Ministres délégués :
– Patrick Mignola, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement ;
– Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations ;
– Sophie Primas, ministre déléguée, porte-parole du gouvernement ;
– Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche ;
– François Noël Buffet, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur ;
– Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargé du Travail et de l’emploi ;
– Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins ;
– Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap ;
– Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics ;
– Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie ;
– Véronique Louwagie, ministre délégué chargée du Commerce, de l’artisanat, des PME et de l’économie sociale et solidaire ;
– Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique;
– Nathalie Delattre, ministre déléguée chargée du Tourisme ;
– Patricia Mirallès, ministre déléguée chargée de la Mémoire et Anciens combattants ;
– Valérie Létard, ministre déléguée chargée du Logement ;
– Philippe Tabarot, ministre délégué chargé des Transports ;
– Françoise Gatel, ministre déléguée chargée de la Ruralité ;
– Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la Ville ;
– Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe.
– Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’Etranger ;
– Thani Mohamed Soilihi, ministre délégué chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux.
Réactions des politiques
Ce n’est pas un gouvernement, c’est une provocation », dénonce sur X le Premier secrétaire du PS Olivier Faure. « La droite extrême au pouvoir sous la surveillance de l’extrême droite », estime-t-il.
L’eurodéputé Place publique, Raphaël Glucksmann, a réagi sur X : « Acte 1 : Xavier Bertrand n’est pas nommé à la Justice car Marine Le Pen met son veto. Acte 2 : Gérald Darmanin, qui a violemment critiqué le réquisitoire du Parquet contre elle, est nommé à la Justice », détaille Raphaël Glucksmann. « Quand cesseront-ils d’être sous la tutelle de Marine Le Pen ? », ajoute l’eurodéputé.
Sur X, Jean-Luc Mélenchon, le leader des insoumis, dénonce « un nouveau déni du vote des Français négocié sous le contrôle de Le Pen ».
Mathilde Panot, cheffe des députés du parti abonde : « Un gouvernement rempli de gens désavoués dans les urnes et qui ont contribué à couler notre pays… avec le soutien de Marine Le Pen et du RN ».
« Ce gouvernement n’a qu’un seul avenir : la censure. Avec la chute de Bayrou, le roi Macron sera nu. Son départ est inéluctable », conclut-elle sur X.
Pour la cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier, « Il est de notoriété publique que nous ne partageons pas les mêmes orientations politiques avec Xavier Bertrand dont je siège dans l’opposition à la région Hauts-de-France… Mais il est un sujet sur lequel nous nous sommes toujours retrouvés : le barrage républicain. »



