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Bruno Retailleau juge « inadmissible » que la « France soit un terrain de jeu pour les services algériens ».

Après l’expulsion de 12 agents français ordonnée par l’Algérie, Emmanuel Macron a décidé, mardi 15 avril, de rappeler « pour consultations » l’ambassadeur français à Alger, Stéphane Romatet, et d’expulser « symétriquement » 12 agents du « réseau consulaire et diplomatique algérien en France », ont annoncé l’Elysée et le ministre des Affaires étrangères.

« Cette réponse me paraît totalement appropriée », a affirmé Bruno Retailleau sur CNews. « Désormais, on impose un rapport de force », a-t-il ajouté.

« Je ne reconnais à aucun pays » le « droit de mépriser ou d’humilier la France », a martelé le ministre de l’Intérieur.

« L’Algérie en réalité est au pied du mur. Elle a deux choix, soit le choix de l’escalade soit le choix du dialogue », a-t-il poursuivi.

Cette nouvelle dégradation intervient quinze jours seulement après un appel entre le président français et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, censé relancer les relations après des mois de crise.

« Les autorités algériennes prennent la responsabilité d’une dégradation brutale de nos relations bilatérales », affirme l’Elysée, tout en appelant Alger à « faire preuve de responsabilité » pour « reprendre le dialogue ».

« Les autorités algériennes ont choisi l’escalade : nous répliquons comme annoncé. (…) Le dialogue, toujours, mais pas à sens unique », écrit sur X(Nouvelle fenêtre) le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

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