France : les autorités font état d’une cinquantaine d’agressions de candidats

Si en 2022, les semaines précédant les élections législatives avaient été marquées par des violences, cette année, les élections législatives anticipées se sont avérées inédites à bien des égards, commente la même source qui fait état d’un regain de violences.
“On compte déjà 51 candidats, suppléants ou militants agressés physiquement”, a affirmé M. Darmanin. ajoutant qu’il “ne compte même pas les agressions verbales”.
M. Darmanin, lui-même candidat aux législatives, évoque des “profils extrêmement variés”, entre des agresseurs “spontanément énervés” et des “militants politiques, ou d’ultragauche et d’ultra-droite”.
Les médias citent entre autres, l’agression de l’équipe de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, lors d’une opération de collage d’affiches pendant laquelle deux militants ont été blessés.
Suite à cette agression, le parquet a ouvert une enquête pour des faits de violences commises avec arme.
Le ministre de l’intérieur a mis en garde contre ce climat “de grande violence vis-à-vis de la politique et de ce qu’elle représente”, faisant état de la mobilisation, dimanche, jour du 2ème tour du scrutin, de 30.000 policiers et gendarmes pour éviter que des manifestations ne dégénèrent après la proclamation des résultats.



