Présidentielle en Côte d’Ivoire : démarrage de l’opération de vote

Le 7 septembre dernier, le Conseil Constitutionnel avait validé 05 candidatures sur un total de 60 présentées. Il s’agit, outre Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), grand favori de cette élection, de l’ex- première Dame, Ehivet Simone Gbagbo, candidate du Parti Mouvement des Générations Capables (MGC).
Sur la liste des candidats retenus figurent aussi, Jean- Louis Billon, ex-ministre du Commerce et membre dissident du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), et qui se présente à ce scrutin sous la bannière du Congrès Démocratique (CODE) (coalition de partis), Ahoua Don Mello, candidat libre après son éviction du Parti des Peuples Africains (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, et Henriette Lagou, candidate du Groupement des Partenaires Politiques pour la Paix (GP-Paix).
Cette échéance électorale jugée cruciale pour la stabilité du pays est marquée par l’exclusion, par la justice ivoirienne, de plusieurs figures majeures de l’opposition, dont l’ancien Chef d’Etat, Laurent Gbagbo ou encore, Tidjane Thiam, président du PDCI.
Dans un message publié vendredi soir, le président de la CEI, Ibrahime Kuibiert- Coulibaly a appelé les électeurs ivoiriens à se rendre massivement aux urnes dans la paix et la sérénité pour accomplir leur devoir civique, se félicitant du bon déroulement de la campagne électorale marquée par un esprit d’ouverture, de tolérance, et de respect mutuel.
Avec une série de meetings, caravanes, et rencontres, chaque candidat est parti à la rencontre de l’électorat, occasion de présenter les grandes lignes de son programme, ses priorités et ses choix pour la Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, les autorités ivoiriennes ont annoncé le déploiement de 44.000 éléments des Forces de défense et de sécurité sur l’ensemble du territoire national pour assurer la sécurisation de ce scrutin.
De même, quelque 64 organisations et missions, dont l’Union Africaine, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et l’Organisation Internationale de la Francophonie ont été accréditées pour l’observation de cette élection.



