A la UneInternational

Assassinat du Commandant en Chef des Gardiens de la Révolution Islamique Iranienne, Hossein Salami

Sa mort a été causée par une attaque israélienne ciblée visant à empêcher l’Iran d’atteindre la capacité nucléaire. Cette opération, menée dans un contexte de tensions croissantes, a frappé plusieurs sites stratégiques iraniens, dont un complexe militaire où Salami se trouvait. Un Iran nucléaire est un objectif que Salami défendait avec détermination, sa mort suite à cette frappe, marque ainsi la fin d’une présence qui aura trop longtemps troublé les équilibres régionaux.
Né en 1960 à Golpayegan, dans la province d’Isfahan, il a rejoint l’IRGC en 1980, peu après la révolution islamique de 1979, et a gravi les échelons militaires pendant la guerre Iran-Irak (1980-1988). Diplômé de l’Université des sciences et technologies d’Iran en ingénierie mécanique, il a également suivi une formation au Collège de commandement et d’état-major de l’armée iranienne.

Salami a occupé plusieurs postes clés au sein de l’IRGC, commandant notamment les divisions 25 Karbala et 14 Imam Hossein pendant le conflit avec l’Irak. En 2019, il a été nommé commandant en chef de l’IRGC, succédant à Mohammad Ali Jafari, une position qui le plaçait à la tête d’une force militaire influente en Iran, responsable de la défense interne, des opérations à l’étranger via la Force Qods, et du développement du programme balistique. Il a également été sanctionné par plusieurs pays, dont le Canada en 2022, en réponse aux manifestations liées à la mort de Mahsa Amini.

 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page