
Plus de 40% d’entre elles ont réduit ou fermé des services essentiels tels que les abris, l’aide juridique, le soutien psychosocial et les soins de santé en raison de déficits budgétaires immédiats. Selon la même source, près de 80% de ces organisations ont signalé un accès réduit aux services pour les survivantes de violences.
“Les organisations de défense des droits des femmes sont au cœur des progrès dans la lutte contre les violences faites aux femmes, mais elles sont poussées au bord du gouffre”, a déploré Kalliopi Mingeirou, responsable de la section “Lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles” au sein d’ONU Femmes.
Elle a, dans ce cadre, appelé gouvernements et donateurs à sécuriser, accroître et assouplir les financements, estimant que sans investissements soutenus, la violence à l’égard des femmes et des filles “ne fera qu’augmenter”.
Selon les données d’ONU Femmes, environ 736 millions de femmes, soit près d’une sur trois, ont subi des violences dans le monde.
Ce nouveau rapport onusien intervient alors que le monde célèbre les 30 ans de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, un plan d’action historique pour l’égalité des sexes qui a placé la lutte contre les violences faites aux femmes au cœur de ses préoccupations.



