
Dans son intervention, M. Lecourtier, a affirmé, jeudi, que l’État français encourage et soutient les entreprises françaises dans leurs investissements dans les provinces du sud du Royaume, indiquant que les entreprises françaises ont déjà pris part aux « développements impressionnants » qu’a connus le Maroc.
Ces entreprises françaises seront également au rendez-vous « des développements encore plus remarquables du Sud » du Royaume, a-t-il dit.
Passant en revue le développement tous azimuts du Royaume, l’ambassadeur a relevé que « dans l’industrie, le pays s’est hissé à un niveau encore jamais atteint dans les chaînes de valeur mondiales », alors que dans le domaine énergétique, le Maroc est « en train de se muer en un géant » en la matière.
Dans ce sens, il a rappelé que les partenariats franco-marocains sont à l’œuvre pour exploiter ce potentiel, à la fois dans les énergies renouvelables, les interconnexions entre l’Europe et l’Afrique, et les perspectives de l’hydrogène vert.
« Tout cela se passera essentiellement dans les régions de Guelmim-Oued Noun, de Laâyoune-Sakia El Hamra et de Dakhla-Oued Eddahab », a-t-il précisé.
« C’est plus que jamais le moment d’accélérer davantage pour saisir les opportunités qu’offre le Maroc dans toutes ces régions », a dit M. Lecourtier en s’adressant aux entreprises françaises.
L’ambassadeur a en outre souligné que ce forum « démontre la dynamique économique exceptionnelle entre nos deux pays », insistant sur l’importance de l’organisation de ce rendez-vous à Dakhla, ville où « s’imaginent et se développent les coopérations de demain ».
Ce forum, a-t-il poursuivi, incarne aussi une projection vers l’Afrique de l’économie marocaine et pose un nouveau jalon de la feuille de route économique franco-marocaine pour la prochaine génération.
« Car nous sommes ici dans un véritable corridor vers l’Afrique de l’Ouest et au-delà le continent. C’est l’ambition du Maroc pour cette région, dont le Port de Dakhla Atlantique, futur débouché logistique et économique du Sahel, est l’expression la plus éclatante », a relevé M.Lecourtier.
« Carrefour historique, la dynamique de cette région la situe aujourd’hui à la croisée des routes logistique, énergétique (électrique et gazier), numérique, sans oublier humaine, entre l’Europe, le Nord du Maroc et le continent africain », a-t-il ajouté.
« Pour toutes ces raisons ce forum de Dakhla fera date. Il pose un nouveau jalon de la feuille de route économique franco-marocaine pour la prochaine génération », a souligné l’ambassadeur de France au Maroc.
Organisé par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Mouvement des entreprises de France (MEDEF), à travers le Club des Chefs d’Entreprises France-Maroc, ce forum économique vise à renforcer le partenariat économique bilatéral et à identifier de nouvelles synergies entre les communautés d’affaires marocaines et françaises.


