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Retailleau absent, Barrot présent à l’iftar de la mosquée de Paris

La décision du ministre de l’Intérieur intervient alors que les relations diplomatiques avec l’Algérie, dont la Mosquée de Paris qualifiée d’ambassade-Bis est un allié incontournable, sont au plus mal.

Bruno Retailleau a engagé un bras de fer avec Alger jusqu’à mettre sa démission dans la balance, après avoir prévenu vendredi que l’envoi de la liste d’Algériens expulsables constituait « un moment de vérité ».

Lors de cette réception, Jean-Noël Barrot a pour sa part prôné l’apaisement, estimant toutefois « que « les tensions actuelles, dont nous ne sommes pas à l’origine et qui ont connu hier (lundi) un nouveau développement problématique, ne sont dans l’intérêt de personne ni de la France, ni de l’Algérie ».

« Nous voulons les résoudre avec respect » mais aussi « exigence, franchise et sans faiblesse, sans rien céder sur les intérêts des Français qui sont notre boussole », a martelé le ministre.

Dans l’après-midi, M. Barrot affirmé que le rejet par Alger d’une liste d’Algériens expulsables « porte atteinte » aux intérêts de la France.

En janvier, l’institution a été dénoncé pour avoir organisé, avec l’appui des autorités algériennes, un très rentable système monopolistique de certification halal pour les produits européens destinés à l’Algérie.

Le lien de Chems-Eddine Hafiz avec l’Algérie a aussi été questionné, notamment par l’ancien ambassadeur de France à Alger Xavier Driencourt qui l’a invité début janvier sur CNews à s’occuper « de religion et non de politique », n’étant « pas l’ambassadeur officieux de l’Algérie ».

 

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